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Quand on est passé de la COVID, on vendait les maisons en une journée, deux journées, trois journées, une semaine, plus que le temps avance. Aujourd'hui, avant qu'on se parle dans notre région, dans notre marché, on parle d'une moyenne de 90 jours qui s'en va en augmentant. Il y a des produits, il y a des gammes de prix où ça se vend plus rapidement. Tout ce qui est 400 000 et moins, on est comme dans le premier acheteur. C'est sûr que c'est un produit qui est plus rapide, mais tous les produits qui ont besoin de rénovation, besoin de travaux importants, ça va être plus long qu'à 90 jours.
On voit la tendance qui s'en va en s'allongeant. Comme premier acheteur, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'on est dans un bassin où les maisons, dans les prix demandés et les prix accessibles, ont souvent besoin de travaux. Ce qui est bien important, c'est de déterminer quelle est notre capacité et notre tolérance face à ces travaux. C'est certain qu'il va falloir se dire que malheureusement, il va y avoir des petits ajustements à faire et tout ça.
On va naviguer avec des maisons qui sont un peu plus vieillissantes, mais qui ont souvent eu des améliorations. Mais encore là, il faut vraiment être bien outillé et savoir jusqu'où on est prêt à se rendre, ce qu'on est capable de faire, et ce qu'il va être à faire à court terme, moyen terme et long terme. Parce que c'est sûr que si on veut tout régler dans la première année, ça ne sera peut-être pas possible.
Ça va être important de bien établir un bon appariement. Souvent, une bonne inspection va nous permettre d'avoir de bonnes données à ce niveau-là. L'idée, c'est de partir en connaissance de cause.
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